« Je représente le monde qui nous entoure… En apportant plusieurs angles et différents styles picturaux. Mon installation reprend les codes architecturaux de la façade du musée et intègre les éléments aux alentours et les empreintes de tous les objets qui m’entouraient pendant la production », explique Michaela Sanson-Braun. La peintre et plasticienne puise dans l’histoire, l’art, et les éléments de la vie pour l’installation baptisée « Peaches and Cream » qu’elle présente actuellement dans la vitrine du parvis du Musée d’arts de Nantes.
« Peaches and Cream » se compose de fragments d’anciennes sculptures et de copies volontairement imparfaites d’éléments architecturaux anciens et récents, mêlés subtilement à des détails d’œuvres de la collection du musée et de son architecture. Une œuvre en écho à la personnalité créatrice de Michaela Sanson-Braun, qui, à cinquante ans, déborde d’une énergie communicative. Cette artiste d’origine allemande qui a passé vingt ans à Londres, a trouvé un nouvel élan depuis son arrivée à Nantes.
« J’aime investir l’espace et créer un univers pour le spectateur », avoue-t-elle. En 2019, elle s’installe à Nantes où elle vit et travaille désormais. « Le Brexit m’a amené à Nantes, avec mon mari français, après vingt ans en Angleterre. Nous avons choisi cette ville après avoir hésité entre Bordeaux et Nantes, mais l’aspect culturel et vivant de Nantes nous a séduits, notamment avec le Voyage à Nantes », explique-t-elle.
En 2025, Mme Sanson-Braun sera en résidence à Blast collectif à Angers, alors que la Scroll Galerie à Nantes l’invite pour une exposition personnelle. En outre, le Musée d’art moderne et contemporain des Sables d’Olonne (MASC) lui propose de participer à son exposition permanente. Enfin, l’artiste publiera un catalogue monographique à l’automne 2025 aux éditions Empire.
Et toujours « Electric Op »
Au-delà de l’installation « Peaches and Cream » et de l’exposition temporaire « Electrtic Op », le Musée d’arts de Nantes consacre à James Guitet un accrochage rétrospectif dans la salle 21. Le peintre et graveur nantais décédé en 2010 est notamment connu pour être un des premiers artistes formés à l’école des Beaux-Arts de Nantes à avoir, à partir des années 1950, embrassé l’abstraction.
Parallèlement, le musée présente dans la chapelle de l’Oratoire, jusqu’au 21 septembre 2025, « Dunking Island » de Capucine Vever, une installation immersive au sein de laquelle le spectateur est invité à déambuler. L’œuvre, composée de six écrans et d’un dispositif audio multicanal, a été spécialement adaptée pour être exposée dans ce lieu, et dialogue avec la singularité acoustique de cet espace.
