Un intrapreneur, « c’est un salarié qui gagne la confiance de son employeur pour transformer son idée en projet concret et rentable au sein de ou avec son organisation », selon Grégory Delemazure, associé de Pulseon, société nantaise qui accompagne les entreprises dans la mise en place de l’intrapreneuriat. Une définition venue en introduction d’un webinaire intitulé « L’intrapreneuriat peut-il contribuer à la transformation digitale des entreprises ? » coorganisé avec We Network* le 17 décembre dernier. L’intrapreneuriat « existe dans le monde de la banque, de la finance et du retail, mais nous sommes convaincus que le moment est venu aussi de le développer dans l’industrie, avec des outils de prototypage, qui nous permettent de réduire considérablement les temps et les coûts de l’industrialisation des projets, précise Charles La Fay, directeur adjoint de We Network. Nous pensons vraiment que l’intrapreneuriat est un levier de croissance pour l’entreprise, avec des investissements très frugaux, un levier de rétention des talents, et un levier de transformation digitale de l’industrie. »
Parmi les avantages mis en avant, et presqu’au premier chef, vient l’engagement des salariés. « On estime qu’environ 6% d’entre eux seulement se considèrent engagés dans leur job », avance Grégory Delemazure… Pour faire progresser ce taux, l’intrapreneuriat serait selon lui une piste sérieuse de réflexion. « 66% des salariés disent qu’ils pourraient rejoindre un…