Couverture du journal du 28/05/2025 Le nouveau magazine

Entreprise : faut-il ouvrir sa gouvernance aux salariés ?

Aidé par une législation qui a évolué au cours de ces dernières années, le mouvement est lancé. Faire participer les salariés aux décisions stratégiques de l’entreprise ne va cependant pas de soi, surtout dans les PME. Mais la nouvelle génération d’entrepreneurs pourrait bien faire évoluer les mentalités.

Entreprise

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C’est en recueillant les témoignages de chefs d’entreprise autour de la thématique de la gouvernance des entreprises que l’association NAPF (Place financière du grand Ouest), qui réunit les professionnels du droit, du chiffre et de la finance, a décidé d’orienter ses travaux sur la question de la participation des salariés à cette gouvernance, qui se doit « aujourd’hui d’être agile et évolutive ». En prenant le parti de la définir comme « la manière dont le chef d’entreprise s’entoure pour mener ses réflexions et prendre des décisions sur les sujets majeurs engageant la pérennité de l’entreprise. » En point d’orgue, l’association propose un livrable (1) afin de guider les entreprises et de les informer sur cette question.

Pour les plus grandes d’entre elles d’abord, c’est désormais une obligation : depuis la loi Pacte promulguée en 2019, toutes les sociétés d’au moins 1 000 salariés (et plus seulement celles qui sont cotées en bourse) ont l’obligation d’élire des administrateurs salariés au sein de leurs instances de direction. Idem, les sociétés anonymes (SA ou SCA) doivent comprendre des salariés, avec un droit de vote, dans leurs organes de gouvernance. Un principe qui ne va pas de soi dans notre pays. Alors que l’Allemagne compte 40% de salariés au sein des instances de gouvernance des entreprises, en France seulement 55 sièges, soit…

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