Couverture du journal du 01/05/2025 Le nouveau magazine

L’enseigne nantaise Muzzü duplique son concept de vrac aux grandes villes

Muzzü, la boutique de produits cosmétiques et maison en vrac exporte son concept nantais aux grandes agglomérations de plus de 150 000 habitants.

Lucile Barreau et Lisa Pondevy, cofondatrices de la marque Muzzü. Muzzü

Cinq ans après l’ouverture de leur boutique rue de Budapest à Nantes, les cofondatrices de Muzzü veulent essaimer leur concept en France. Celles qui vendent des produits corps et maisons proposées dans des flacons de verre rechargeables au design épuré, souhaitent s’étendre aux centres-villes « d’agglomérations de plus 150 000 habitants », précise Lisa Pondevy, l’une des cofondatrices. Un positionnement qui répond à la demande des clients en ligne dont sont issues 40 % des ventes Muzzü.

Les deux jeunes entrepreneuses dupliqueront leur boutique par l’intermédiaire d’un contrat de licence de marque, une alternative selon elles « plus souple » que la franchise. Elles entendent ouvrir trois boutiques par an d’ici 2030 dont une dès 2025. Un apport de 40 000 euros sera demandé à chaque nouveau licencié. Cela correspond à la somme de départ que Lisa Pondevy et son acolyte Lucile Barreau avaient investi en commun à la création de la boutique nantaise. La promesse ? Un chiffre d’affaires annuel de 250 000 euros, soit celui de la boutique originale. Sur les résultats des licenciés les fondatrices appliqueront un paiement de redevances de licence à hauteur de 3 % et 1 % de redevances publicitaires. Lisa Pondevy reste toutefois discrète quant à l’implantation des boutiques, bien qu’à plusieurs reprises, Paris ait été citée.

La boutique nantaise Muzzü se situe au 5 rue de Budapest. Muzzü

Un marketing à l’image de Muzzü Nantes

« Muzzü a toujours été pensé pour être une boutique duplicable », relate Lisa Pondevy. Les cofondatrices qui se sont connues en école de communication, mettent un point d’honneur à uniformiser le retail marketing (expérience d’achat) dans les boutiques Muzzü. Empruntant davantage les codes des marques skincare que ceux des épiceries. Boutique aux tons poudrés, étiquettes réalisées avec soin et silos élégants, ici pas de de bocaux ou de bidons en plastique. « Notre idée était de casser les codes du vrac », affirme-t-elle. Au total, l’enseigne propose une cinquantaine de références. Des formules naturelles dénichées auprès de « petits producteurs et artisans savonniers français et belges », principalement vendues à Muzzü en marque blanche.


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