Nantes, comme Bordeaux ou Toulouse, verront à n’en pas douter toujours plus de projets et d’entrepreneurs issus de la capitale venir s’installer », note l’Auran. Malgré tout, l’agence estime que la maturité est atteinte, les créations de start-up se stabilisant autour de 20 projets par an depuis 2018, alors qu’on en comptait plus de 30 sur les trois années précédentes. Les projets portés vont de la réalité virtuelle à la mode, en passant par la commercialisation de lunettes de seconde main ou encore le compostage, précise l’Auran qui cite comme exemple, parmi les 18 projets créés depuis un an, La Bille Bleue qui ambitionne de renouveler la filière laitière et Sorewards qui propose aux entreprises des cartes cadeaux éthiques et solidaires pour fidéliser leurs collaborateurs.
Alors que la métropole nantaise continue à attirer beaucoup, le recrutement reste la problématique majeure des entrepreneurs, même si elle n’est pas spécifique à Nantes. Plusieurs solutions s’offrent à eux pour pallier cet obstacle à leur développement, de l’embauche de jeunes diplômés tout juste sortis de l’école, aux professionnels venus d’ailleurs, en passant par la formation d’actifs éloignés du métier des start-up, voire au débauchage des salariés d’autres entreprises. « Une surenchère sur les salaires s’est installée et on évoque même un phénomène de cannibalisation entre sociétés qui risque de fragiliser ce qu’il reste de l’esprit du ‘‘jeu à la nantaise’’, si cher à l’écosystème local du numérique et de l’innovation », prévient l’Auran.
NOUVEAUX DÉFIS DANS LE CONTEXTE ACTUEL
« Les jeunes entreprises innovantes font face à deux défis. À court terme, elles doivent trouver des solutions aux problèmes amenés par la crise sanitaire. À plus long terme et dans une situation économique qui va s’aggraver, elles s’e…