Faire sauter les verrous. La commission Cheffe d’entreprise de la CPME Loire-Atlantique s’y emploie de toutes ses forces et de tout son cœur, en organisant le salon « Cheffe d’entreprise, moi aussi ! ». Mardi 17 juin, sur le site de l’Icam à Carquefou, s’est tenue la sixième édition de l’événement, placée cette année sous le signe de la « réussite au féminin ».
Changement de lieu pour répondre aux besoins de fréquentation, ateliers interactifs, témoignages inspirants, jeu et lots à gagner… En 2025, le salon a diversifié son offre tout en préservant son riche principe d’échange entre femmes entrepreneuses. Après le speed meeting et les ateliers de la matinée, les participantes ont pris le pouls de l’entrepreneuriat féminin local à l’occasion de la conférence plénière d’ouverture. Durant celle-ci, ont témoigné Stéphane Chartier, président de la CPME 44, Hervé Fournier, conseiller municipal Nantes Métropole, les coréférentes de la commission Cheffe d’entreprise de la CPME 44 Françoise Baron (codirigrante du cabinet de conseil digital Digital’Ease & Vous) et Christelle Pennequin (coach), et les invitées d’honneur de cette édition : Marina Cadorel, gérante de l’entreprise Toiles de l’Ouest à Sainte-Pazanne, et Monique Lebeaupin, gérante associée des établissements mareyeurs Jean Lebeaupin (Rezé).
En ouverture, un chiffre a été rappelé : seulement 2 % des levées de fonds ont été accordées à des femmes en 2023. « Le salon Cheffe d’entreprise est un événement phare pour nous, car il est malheureusement toujours plus compliqué pour les femmes d’entreprendre », a initié Stéphane Chartier. De son côté, Hervé Fournier a tenu à rappeler qu’il y a des « combats à mener pour faire reconnaître le leadership au féminin. Et qu’il reste des citadelles à faire tomber ».
Interrogées sur leur vision de la réussite au féminin, les invitées d’honneur ont cité la nécessité d’être dans l’action coûte que coûte, le droit à l’erreur et l’implication dans des réseaux pour ne pas rester isolées. « L’énergie est obligatoire. Il ne faut pas se poser de questions », partage Monique Lebeaupin. « Des erreurs, des échecs, il y en a… parce qu’il n’existe pas de manuel », décrypte quant à elle Marina Cadorel. « La femme doit prendre sa place dans le monde économique à travers des mandats », a asséné un brin militante Mme Lebeaupin, pour rappeler que l’entrepreneuriat au féminin est une nécessité et une force qui transforme le monde.
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