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Le poids des produits de la mer dans l’économie ligérienne

En Pays de la Loire, la richesse des produits de la mer est majoritairement issue de Vendée et de Loire-Atlantique. Mais elle navigue bien au-delà des côtes et génère activité et emploi également dans les terres.

La criée des Sables-d'Olonne.

La criée des Sables-d'Olonne. AURÉLIEN CURTET

Alors que les produits de la mer seront bientôt à la fête sur nos tables, l’Insee vient de livrer les résultats de son étude consacrée à la filière. Regroupant l’aquaculture, la pêche en mer, la vente et la transformation de poissons, coquillages et crustacés, le secteur crée de la richesse dans l’ensemble de la région et se démarque par sa spécialisation en produits nobles.


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Si les activités de la mer sont essentiellement présentes le long du littoral, notamment à Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Noirmoutier et aux Sables-d’Olonne côté Vendée, et La Turballe et au Croisic côté Loire-Atlantique, le commerce de gros s’organise autour de cinq criées. La plupart sont spécialisées dans des produits à forte valeur ajoutée comme le bar, la sole et les céphalopodes pour les Sables-d’Olonne, Noirmoutier et La Turballe, ainsi que les crustacés vivants au Croisic. En revanche, celle de Saint-Gilles-Croix-de-Vie vend en majorité de la sardine.

Grâce à un littoral rocheux et sableux, les Pays de la Loire ont donc accès à de nombreuses ressources issues de l’océan. L’enjeu pour la filière régionale est double : d’une part entretenir le savoir-faire local, d’autre part préserver les ressources.

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