
Laurent Robin, maire de Machecoul-Saint-Même et président de Sud Retz Atlantique Communauté. ©Ville de Machecoul
Dans quel contexte ce projet associant producteurs et consommateurs d’électricité en circuit court est-il né ?
Quand le groupe Intersport a souhaité étendre son bâtiment accueillant la Manufacture Française du Cycle, le permis de construire a été difficile à obtenir à cause des contraintes environnementales. Comme nous y avons passé beaucoup d’énergie et que commençait à poindre l’obligation(1) de faire du photovoltaïque sur les nouveaux bâtiments, je leur ai soumis l’idée de créer un projet d’autoconsommation collective sur le toit du bâtiment en question. Après négociation, Intersport a accepté de nous mettre à disposition sa toiture et a pris à sa charge le coût des renforts pour que le toit puisse supporter la charge de 100 tonnes de l’installation solaire.
« Plutôt que d’avoir un toit de 18 000 m2 qui ne sert à rien, autant en profiter pour produire de l’électricité. »
Quel est l’objectif de l’opération ?
Si on raisonne en termes d’artificialisation des sols, on a construit sur site un bâtiment d’un hectare et demi pour un usage industriel. Alors plutôt que d’avoir un toit de 18 000 m2 qui ne sert à rien, autant en profiter pour produire de l’électricité. C’est du bon sens et de l’optimisation. Autrement dit, on va profiter du fait d’artificialiser les s…