Alors que les tensions persistent sur le pouvoir d’achat, LDC tire son épingle du jeu. Le groupe sarthois coté en bourse sur Euronext Paris, qui emploie 25 000 collaborateurs répartis sur cent-deux sites annonce un chiffre d’affaires de 6,3 milliards d’euros, en hausse de 2% par rapport à l’exercice précédent « dépassant ainsi l’objectif fixé », indique le volailler. Ce dernier note une hausse des volumes commercialisés. Au quatrième trimestre 2024, les ventes du pôle volaille ont progressé de 0,7% en volume et de 1,3% en valeur. Le pôle traiteur (marques Marie, Traditions d’Asie, Trégalette) se porte particulièrement bien avec un chiffre d’affaires en hausse de 3,4% entre décembre 2024 et février 2025.
LDC conforte également ses positions à l’international où il réalise 15% de son volume d’affaires. En un an, les ventes ont progressé de 13,8%, à 948,5 millions d’euros. Les tonnages vendus progressent eux de 27,8% sur l’ensemble de l’exercice. Pour le volailler, cette croissance s’explique prioritairement par la contribution des sociétés Indykpol et Konspol en Pologne, Calibra en Roumanie et d’ECF en Allemagne acquises en 2024. Après une fin d’année réussie, l’entreprise agroalimentaire maintient son objectif de marge opérationnelle courant d’environ 5% pour l’exercice 2024-25. LDC se dit également confiant pour atteindre l’ensemble de ses objectifs : franchir le cap des 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires à horizon 2027. Il précise enfin être en attente de la décision des autorités de la concurrence concernant l’acquisition du groupe Pierre Martinet, l’un des leaders incontournables des salades.
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