Les 27 et 29 novembre derniers, la société Laumaillé-Lussault a en effet procédé à une opération délicate, à savoir la levée des cinq cloches de l’édifice (près d’une tonne chacune), qui avaient été retirées en juin dernier. Deux d’entre elles, flambant neuves, ont été coulées par la fonderie normande Cornille-Havard, partenaire de la PME. « Nous sommes fiers d’avoir remporté l’appel d’offres pour ce programme, qui nous a permis de mettre en œuvre une large palette de nos savoir-faire », se félicite Eurydice Bled, présidente de l’entreprise labellisée en 2020 Entreprise du patrimoine vivant. Sa clientèle située essentiellement dans l’ouest et le sud de la France est constituée à 60 % de collectivités territoriales et à 40 % d’industriels.
Outre l’activité de campaniste, la PME est aussi spécialisée dans l’horlogerie monumentale et les systèmes anti-foudre. Laumaillé-Lussault (2,4 M€ de CA en 2023) compte 23 salariés (horlogers, serruriers, électroniciens, ingénieurs…) répartis sur ses trois sites en France : Ibos (siège social) dans les Hautes-Pyrénées, Mauguio dans l’Hérault, et Beaurepaire (neuf personnes) en Vendée. La société est issue de la fusion entre deux entités. Fondée en 1870, l’entreprise familiale vendéenne Lussault a été rachetée par Laumaillé en 2013. À noter que les travaux de réhabilitation de l’église Saint-Louis, estimés à 6,5 M€ doivent s’achever en 2029, pour les 200 ans de l’édifice.