Pour relever ce défi, la start-up nantaise « a développé une solution frugale et complète d’acquisition de données à bord des navires jusqu’à l’édition de logiciels, en passant par l’aide à l’éco-conduite et la décision pour les marins ou encore la maintenance prédictive », résume Jean Brossollet, directeur général. Les data collectées sont ensuite transférées sur une plateforme sécurisée. Et la solution SaaS développée par la start-up offre la possibilité d’analyser a posteriori les données, suivant des cas d’usages spécifiques.
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Après un peu plus d’un an d’exercice, la jeune pousse nantaise a déjà équipé une cinquantaine de bateaux. « Notre ambition est d’en équiper mille d’ici 2030 », poursuit le directeur général. « Et de se positionner comme l’acteur digital français de référence pour l’accompagnement de la décarbonation de la flotte internationale. »
Pour l’atteindre, Ecomer Data recherche actuellement des compétences internes (UI designer, responsables projets et produits), mais aussi des financements et partenaires pour assurer son développement à l’international.

Jean Brossollet, directeur général d’Ecomer Data, lors de son pitch au forum Atlanpole 2025. NICOLAS LE PORT – IJ
Côté cibles, la deeptech vise en priorité les armateurs et affréteurs du secteur maritime, en particulier pour les navires de travail, de services, de pêche, de transport de passagers ainsi que le fluvial.
Incubée par le hub territorial d’innovation Atlanpole en 2024, la start-up affiche pour raison d’être « d’accompagner la transformation des métiers du maritime face aux enjeux écologiques et économiques ». Grâce à ses solutions, elle compte ainsi « simplifier les relations entre les acteurs du maritime mais surtout améliorer l’efficience opérationnelle des navires durant l’ensemble de leur cycle de vie », ajoute son président Geoffroy Lacoin.