L’IUT nazairien organisait jeudi 28 novembre sa deuxième édition du Salon de l’Innovation et de la Formation au palais des congrès de La Baule, dédiée à l’innovation écologique et technologique. Des ateliers immersifs et des conférences étaient organisés tout l’après-midi à l’attention des étudiants et lycéens, rejoints en soirée par des professionnels pour trois interventions autour de l’IA et des innovations.
Lire aussi
Addictions en entreprise : un défi pour la santé et le droit
Johannes Alinhac (Butzi pour son nom de scène) a ouvert le bal en listant les possibilités exponentielles de l’IA générative. « Plus on avance, plus on accélère et à la vitesse à laquelle l’IA progresse, il nous faut une grande flexibilité mentale et un état d’esprit hybride : être curieux, avoir le réflexe de solliciter l’IA pour chacune de nos actions, disposer d’une réelle capacité d’adaptation », a souligné le conférencier et par ailleurs magicien. Un propos qui résume le nouveau cycle dans lequel le monde de l’entreprise, et d’une manière générale la société, ont été projetés, il y a peu, mais de manière vertigineusement rapide.
« Nous sommes dans une zone grise, et nous sommes en train de passer d’un cycle 0 % IA à un cycle 100 % IA », a résumé Butzi. Tout en présentant de multiples exemples d’applis d’IA génératives de manière interactive, ce dernier s’en est même amusé : « Dans un an, ma conférence sera totalement obsolète. » Pour autant, l’IA ne peut pas tout et en cela, « un nouvel équilibre est à trouver entre l’expérience digitale et la connexion humaine », fondamentale aux yeux du speaker qui suggère de mêler allègrement IA, business et créativité humaine pour une parfaite complémentarité. En ont témoigné dans la foulée des représentants des grosses entités du territoire comme Airbus Atlantic, les Chantiers ou EDF, évoquant leurs innovations écologiques et technologiques respectives autour de la décarbonation, de même qu’Armel Tripon. Le skipper y a présenté son nouveau bateau en cours de fabrication, constitué pour 70 % en fibre de carbone provenant de déchets aéronautiques, ainsi que de titane recyclé, issu de matériel médical usagé et destiné aux futures pièces d’accastillage. Un très bon exemple démontrant qu’il est possible d’innover durablement. « Je veux vivre mon prochain Vendée Globe autrement, avec un Imoca décarboné », a résumé le navigateur.