Quel bilan tirez-vous de ce premier semestre 2023 ?
L’année 2022 a été exceptionnelle. Or, quand on compare les premiers semestres 2022 et 2023, il y a eu autant de transactions dans le neuf. Il y a donc toujours une forte appétence des entreprises pour le neuf. Quand on a du neuf, on accélère l’obsolescence du seconde main, qui est délaissé. Actuellement, on a plus de choix dans le neuf pour des surfaces plus importantes. Comme par exemple à Saint-Herblain, avec plusieurs immeubles importants sortis avec des grands plateaux, ce que l’on ne retrouve pas dans le seconde main.
Mais le neuf devient peu disponible dans le centre de Nantes ?
C’est la catastrophe, on est en pénurie d’offre en centralité. Et cela ne va pas s’arranger car la crise du logement va impacter aussi le tertiaire. Sur l’île de Nantes, quartier République, on a des opérations enchâssées, avec des logements, des locaux commerciaux et des bureaux. Sauf que, si le logement ne sort pas, le bureau ne sortira pas non plus. En termes de prospective, le tertiaire risque donc d’être impacté. S’il n’y a pas de pré-commercialisation des logements dans le quartier République, on ne pourra réaliser les immeubles de bureaux seuls. Le message que l’on veut passer en local à la Métropole est qu’il faut être beaucoup plus souple et agile : pourquoi ne pas inverser la répartition actuelle de 70 % de logements et 30 % de tertiaire ? Car, pour l’instant, le tertiaire en centr…