Le premier semestre 2023 est marqué par l’immobilisme et la prise de conscience de l’urgence climatique. « Cette période me fait penser à la drôle de guerre, cet état d’attentisme et d’absence d’affrontement. Depuis le mois de mars, c’est un calme absolu, les demandes ne viennent plus. On s’était tellement habitués à ce que tout augmente, les demandes, les offres, les prix. Ce premier semestre nous apprend à quitter le domaine de l’exceptionnel et à revenir au raisonnable », a résumé Stéphanie Simon, directrice de Clerville, expert en immobilier d’entreprise, lors du point présenté le 14 septembre. « On est pris entre deux feux. D’une part, les facteurs structurels, la banalisation du télétravail, la province résistant plutôt bien avec une culture importante du présentiel. Et d’autre part, le facteur financier et économique, après deux années 2021 et 2022 exceptionnelles », relève-t-elle.
« Nous avons réellement constaté lors de ce premier semestre la prise de conscience de l’urgence climatique. On entre dans un nouveau monde, celui du bas carbone, du zéro artificialisation nette… …