Quelle est la singularité du modèle économique du HBC Nantes ?
On a un outil, une salle de sport, dont on est gestionnaires et on essaie de le potentialiser en développant une économie qui nous est propre. En dehors de nos matchs il reste des créneaux, on cherche à voir de quelle manière les utiliser tout en intéressant les gens et en leur donnant du plaisir. C’est un modèle plutôt vertueux puisque l’on ne dépend que de la qualité de ce que l’on propose.
L’avantage de bénéficier d’un équipement comme la H Arena, c’est qu’il permet une certaine scénographie en matière de son et lumière. On peut proposer des spectacles qui vont au-delà du terrain et du spectacle sportif en lui-même. On organise aussi des séminaires dans les espaces Vip, ce qui répond au besoin d’entreprises, qu’elles soient partenaires ou pas.
Le club revendique aussi sa singularité sur le volet gouvernance…
On est peut-être le seul club, à ce niveau de professionnalisme et de résultats sportifs, à avoir pour actionnaire unique une association. Pour nous, c’est une manière de poursuivre le modèle initial du club afin que tout l’argent généré ne serve que l’objet. De cette manière, il n’y a pas de mouvement d’actionnaires, pas de philosophie qui change en fonction de la vision de l’actionnaire principal. On a estimé que c’était un très bon gage de stabilité et qu’ainsi on ne ferait pas du HBC Nantes une danseuse.
Et ça se vérifie dans les faits ?
Oui. Et il…