« Enfin ! », a lâché Stéphane Cassereau, directeur de l’IRT Jules Verne, résumant ainsi « la joie » et peut-être aussi le soulagement des acteurs réunis le 11 juin à la Halle 6 de Nantes pour annoncer la création d’un futur établissement public expérimental : Nantes Université.
Les sept institutions – Université de Nantes, Centrale Nantes, le CHU, l’Inserm, l’école des Beaux-arts, l’école d’architecture et l’IRT Jules Verne – qui fondent la future université viennent en effet d’approuver les statuts du futur établissement. « C’est un moment fort, transformant, historique », a même osé Carine Bernault, présidente de l’Université de Nantes.
Il faut dire que cette naissance a imposé une gestation de plus de six ans, parfois dans la douleur, avec « des rebondissements, comme dans toute bonne histoire », ainsi que l’a souligné non sans humour Jean-Baptiste Avrillier, directeur de Centrale Nantes. Une référence subliminale au premier échec de la mise en œuvre du nouveau modèle d’université après le vote défavorable de l’école d’ingénieurs, fin 2019. Sachant que l’actuel directeur (depuis un an) était auparavant directeur opérationnel de l’I-Site NExT1.
Lancement au 1er janvier 2022
La nouvelle version du projet – d’ailleurs baptisé par ses architectes « NExT 2 » – n’est pourtant, comme l’a précisé la présidente de l’Université de Nantes « que le début d’une aventure collective ». Avec une échéance finale à horizon 2028, « date à laquelle il faudra avoir pris au plus tard la décision de la pérennisation de ce qu’on est en train de construire aujourd’hui », pointe le directeur de Centrale Nantes.
Avant cela, le…