Selon une estimation de l’Établissement public foncier de Vendée, le département compte 325 friches urbaines et industrielles équivalant à plus de 250 hectares (hors friches ferroviaires, hospitalières, commerciales, touristiques ou agricoles…), notamment dans les bourgs. Le modèle vendéen de l’usine à la campagne a mis en évidence une forme particulière du territoire, où le bourg est animé par l’église et les commerces, mais aussi par les ateliers et les usines qui sont incorporés au tissu urbain ainsi qu’à la vie sociale de la commune. Or, les mutations d’activités au sein du territoire conduisent à la migration d’entreprises vers les zones industrielles, au déplacement et à l’agrandissement de grandes surfaces commerciales, à la fermeture de commerces en centre-bourg pour rejoindre ces mêmes zones commerciales et, par voie de conséquence, au délaissement de biens immobiliers.
2.8 M€ pour les projets de réhabilitation des friches vendéennes
En travaillant à la reconversion de ces fonciers dégradés, les collectivités vendéennes permettent de considérer ces friches comme une ressource potentielle, au même titre que des terrains en périphérie. Cette requalification participe à la maîtrise de l’étalement urbain et des t…