Les mécanismes d’authentification forte mis en œuvre par les établissements bancaires suite à la transposition en droit français de la directive européenne concernant les services de paiement dans le marché intérieur “DSP2“ a permis de réduire ces fraudes.
Cependant, alors que la digitalisation des paiements s’accélère et que la sécurisation des moyens de paiement se renforce, les tentatives de fraudes bancaires persistent et évoluent.
Afin de contourner les procédés d’authentification forte, les fraudeurs s’adaptent et utilisent désormais de nouveaux procédés, basés sur des techniques de manipulation, en mettant en confiance leurs interlocuteurs pour les inciter à communiquer des données confidentielles d’identification à leurs espaces bancaires en ligne ou de leurs moyens de paiement, ou encore à initier ou valider des opérations de paiement frauduleuses.
Quelles sont les principales fraudes auxquelles les entreprises sont exposées ?
Les “fraudes au dirigeant“ ou encore celles réalisées par des procédés frauduleux d’hameçonnage par e-mail (“phishing“), par SMS (“smishing“) ou plus récemment par de faux conseillers bancaires (“spoofing“), n’épargnent pas les entreprises et ce pour des montants parfois conséquents.
Le mode opératoire utilisé par les fraudeurs dans les cas de “fraudes au président“ est toujours le même : le fraudeur parvient à se faire passer pour le dirigeant de la so…