Après l’abandon d’Ecocombust 2 (reconversion à la biomasse de la centrale à charbon de Cordemais), ça se précise pour l’option Framatome ! Actuellement à l’étude, le projet consiste à créer sur le site de Cordemais une usine de préfabrication et de montage de tuyauteries nucléaires pour le circuit secondaire principal des EPR2. « S’il voit le jour, il nécessite d’être lancé dès 2025 pour une mise en production en 2029 afin de s’aligner sur le calendrier prévisionnel du programme de construction des EPR2 », a insisté l’énergéticien lors de la réunion.
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EDF a ensuite rappelé que cette nouvelle activité industrielle sur le site de Cordemais permettrait la création d’une centaine d’emplois dès son ouverture et à terme le recrutement de deux cents personnes. Les services de l’État ont annoncé être « dès à présent mobilisés en vue de l’aboutissement dans le temps imparti du projet présenté par Framatome », filiale d’EDF leader international de l’énergie nucléaire.
« Plusieurs groupes de travail seront prochainement organisés sous l’égide du sous-préfet de Saint-Nazaire et une attention particulière sera portée aux salariés du site de Cordemais ainsi qu’à ses sous-traitants pour garantir les emplois », a pour sa part assuré la préfecture. Une déclaration qui fait suite aux engagements pris fin septembre par Olivier Lamarre, directeur de la division thermique d’EDF : « Quoi qu’il advienne, il n’y aura ni licenciement ni plan social », avait-il assuré.
Auparavant lors de cette réunion, RTE en avait profité pour présenter le contexte national de production énergétique, assurant que l’approvisionnement du grand Ouest est désormais sécurisé grâce à l’ouverture des sites de Landivisiau, Flamanville, du parc éolien offshore de Saint-Nazaire ainsi que les projets de zones industrielles bas carbone en cours d’examen.
EDF avait ensuite rappelé, études à l’appui, que l’équilibre financier du projet Ecocombust2 est inatteignable, confirmant par ailleurs l’arrêt de la production électrique à Cordemais en 2027.
