Si easyJet, qui fête ses trente ans d’existence, opère de Nantes depuis 2008, sa base nantaise composée de quatre Airbus et aujourd’hui 185 employés, n’existe que depuis six ans. Elle est la première compagnie aérienne de l’aéroport en termes de capacité avec 1,8 million de voyageurs en 2024, juste derrière l’espagnole Volotea en nombre de passagers.
Au départ de Nantes, easyJet opérera trente-cinq destinations dont quatre nouvelles cet été, Hurghada (Égypte), Minorque (Espagne), Rhodes et La Canée (Grèce) et deux cet hiver, Madrid (Espagne) et Budapest (Hongrie).
« Depuis 2008, nous avons contribué à améliorer la connectivité entre Nantes et le reste de la France et l’Europe. En dix-sept ans d’existence, nous avons transporté plus de quatorze millions de clients à l’arrivée et au départ de Nantes. Nous ajoutons un quatrième avion et nous continuons à rechercher davantage de connectivité », déclare Kenton Jarvis. Accompagné de Bertrand Godinot, directeur d’easyJet pour la France, le PDG de la compagnie britannique souligne au passage la bonne collaboration avec Vinci Airports qui gère la plateforme nantaise.
« easyJet est un partenaire majeur de notre réseau, en particulier sur les aéroports en France. Nous partageons l’ambition de décarboner le transport aérien, et à Nantes, nous y contribuons activement », explique Nicolas Notebaert, président de Vinci Airports. Cette année, l’aéroport sera équipé de douze bornes électrifiées permettant aux avions d’éteindre leurs moteurs auxiliaires sur le tarmac et d’éviter 2 400 tonnes d’émission de CO2 par an.
Nous optimisons notre flotte et nos destinations
La compagnie investit dans le renouvellement de sa flotte de 345 appareils, 100 % Airbus. Avec pour objectif de passer de 25 % à 80 % d’Airbus neo « Ces avions plus modernes et plus économes en carburant ont aussi l’avantage de générer moins de bruit, ce qui est un sujet important en particulier pour des aéroports proches du centre-ville comme Nantes. Un combat dans lequel nous sommes engagés », note Bertrand Godinot.
Par ailleurs, easyJet holidays renforce ses formules vol/hébergement en partenariat avec plus de trois mille hôtels. « Nous développons la proposition de vacances pour nos clients. Nous sommes déterminés à maintenir nos coûts bas afin de garantir des tarifs abordables », précise Kenton Jarvis. Il pointe toutefois du doigt la hausse des taxes sur les billets d’avion qui « réduit l’attractivité de la France » et conduit la compagnie à « adapter son réseau de destinations pour pouvoir absorber ces augmentations ». Un choix qui conduit easyJet au développement international.
À Nantes, 20 % des passagers easyJet voyagent pour le travail et 33 % d’entre eux sur des lignes domestiques.
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