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Du vent à l’économie : les retombées chiffrées du Vendée Globe

Créé en 1989 sous l’impulsion du navigateur Philippe Jeantot et du Conseil général de Vendée, l’Everest des mers incarne la déclinaison nautique du succès du modèle économique vendéen. Une sorte de « Puy du Fou mobile » dont les retombées ne cessent de croître.

ARP - IJ

Par sa médiatisation, sa visibilité mondiale et ses retombées, le Vendée Globe est devenu au fil des éditions un événement incontournable, qui rayonne bien au-delà du monde de la voile. C’est sans doute aussi la plus prestigieuse et la plus difficile des courses au large en solitaire, sans escale ni assistance.


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Cette dixième édition ne devrait pas déroger à la règle et s’annonce comme celle de tous les records. D’abord en ce qui concerne le nombre de participants : ils seront 40, dont six femmes, à s’élancer le 10 novembre des Sables-d’Olonne, contre 33 en 2020. Mais surtout en termes de retombées pour les organisateurs, l’économie locale et les nombreuses entreprises qui sponsorisent des navigateurs ou sont partenaires de la course.

Car au-delà des 35 M€ générés directement à l’échelle de la Vendée par la course, le Vendée Globe engendre près de 300 000 nuitées. L’événement attire par ailleurs 1,7 million de touristes à la journée et près de 2,25 millions de visiteurs sur les 30 000 m2 de son village avant le grand départ. Sans compter qu’il dope également le tourisme local jusqu’à six mois après l’arrivée de la course !

Sources : Vendée Globe 2024, Tip&Shaft Sail Racing, Région Pays de la Loire et Les Echos.

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