À la tête de la Confédération des petites et moyennes entreprises du 44 (CPME), Stéphane Chartier assomme avec clarté de vouloir inscrire son mandat auprès des « risque tout ». Un surnom dont il use pour désigner ceux qui entreprennent : « Je sais que l’engagement des collaborateurs et des dirigeants salariés est important, mais ce n’est pas la même chose que ces entrepreneurs qui risquent tout au quotidien. » Le nouveau président entend « renforcer les passerelles entre les experts-comptables, les banques, le tribunal de commerce et les petites et moyennes entreprises ». Et pour cause, les entreprises n’ont jamais été aussi fébriles. Le nombre de défaillances a bondi et inquiète. Les derniers de deux premiers mois de l’année 2025 que rappelle Stéphane Chartier s’inscrivent dans cette lignée. « On a une progression de 42 % de procédures collectives, plus 20 % de liquidations et les redressements judiciaires ont doublé par rapport à la même période de l’année dernière. »
Une note du tribunal de commerce soulève que les discours de prévention « commencent à porter leurs fruits ». Leur bataille s’inscrit dans une intervention en amont des difficultés de trésorerie. Trois mots d’ordre à cette feuille de route : diagnostiquer, envisager des solutions et engager une dynamique. Comme un écho, ce chef d’entreprise de la CHR (cafés, hôtels, restaurants) souhaite marteler le principe de prévention. À son ar…