La-Roche-sur-Yon et Vertou l’ont adoptée pour équiper leur parc de véhicules alternatifs. C’est normal, la trottinette de Célérifère est Made in Pays de la Loire. Mais pas seulement. Karim Tarzaim, un ingénieur en mécanique de 41 ans, a pensé à tout : éco-conçue, réparable, recyclable, sa trottinette a aussi été réfléchie pour son usager . « J’ai imaginé un engin de circulation fiable et pratique pour effectuer le dernier kilomètre sans fatigue », argue Karim Tarzaim. Baptisée Imi, elle tient son nom du Japonais et signifie « bon sens », car elle permet de repenser intelligemment la manière de se déplacer lors des déplacements quotidiens, sur routes ou sur pistes cyclables. « En jurant que je prendrais le train pour me rendre à mes rendez-vous professionnels pour éviter les bouchons, je n’imaginais pas à quel point c’était compliqué », raconte le vendéen. À pied, on se retrouve parfois en pleine pampa sans taxi, le vélo n’est pas autorisé dans les TGV, le vélo pliable ne passe pas les portiques du métro, la trottinette électrique gêne les autres usagers et rend l’âme dès qu’elle prend la pluie… »
Célérifère emploie des matériaux recyclés ou recyclables
Après en avoir démonté quelques-unes, l’ingénieur imagine donc un prototype dans son garage. Pris au jeu, son patron lui accorde quelques heures sur son temps de travail puis finance son projet. Il sera l…