Le bassin nazairien vit pour le moins une situation paradoxale qui a été pointée par la Conférence permanente pour l’emploi. Si le taux de chômage local (7,4 % au second trimestre 2019) est inférieur à la moyenne nationale (8,2 %) et confirme une baisse régulière, il reste néanmoins supérieur à la moyenne départementale (7,2 %). « On voit que les chercheurs d’emploi de longue durée ne profitent pas de l’embellie économique sur le territoire », a ainsi souligné Lyliane Jean, conseillère départementale et vice-présidente à l’action sociale de proximité et à l’insertion.
Parallèlement, un certain nombre de métiers sont en tension de manière récurrente. « Qui aurait cru, il y a encore deux ou trois ans, que les Chantiers de l’Atlantique allaient mettre une banderole pour réclamer 450 emplois ? », a ainsi rappelé le maire de Saint-Nazaire et président de la Carene, David Samzun.
La question centrale de l’attractivité
En 2016, au moment de la mise en place de la Conférence permanente pour l’emploi (qui réunit sept grands acteurs de l’emploi et de la formation*), un plan d’action sur quatre ans avait été validé. Avec un premier bénéfice : celui de mettre en place « une politique cohérente sur le territoire et de toucher l’ensemble des entreprises », selon Gildas Ravache, directeur Pôle emploi Saint-Nazai…