À l’aube de cette nouvelle année, quels sont selon vous les enjeux prioritaires de l’artisanat régional ?
L’enjeu spécifique des Pays de la Loire, c’est le fait d’accompagner les 80 000 entreprises artisanales sur le territoire. Ayant largement anticipé la réforme consulaire, nous sommes aujourd’hui en ordre de marche. Dans le cadre de cette nouvelle mandature, on est donc plus dans l’esprit de renforcer notre positionnement en proximité au travers des chambres départementales. On souhaite augmenter notre offre de services à destination des entreprises sur un certain nombre de champs, notamment le volet RH, numérique et environnemental, afin de les amener à intégrer davantage ces éléments dans leur développement.
On a aussi l’enjeu de la transmission-reprise d’entreprise. Dans les dix années à venir, 15000 vont être à céder en Pays de la Loire. C’est un vrai enjeu car ce sont des entreprises qui ont créé des emplois, avec de vrais savoir-faire : il faut les aider à se préparer et les accompagner dans cette mutation.
Il faut aussi que l’on travaille sur la valorisation de notre secteur afin de permettre au plus grand nombre de porter un intérêt pour l’artisanat. Soit au travers des formations initiales en direction des jeunes, soit en s’adressant à divers publics qui peuvent venir de tous horizons.
Sur cette thématique, on a l’impression que la crise sanitaire a plutôt aidé les métiers artisanaux à être connus et reconnus. Le constatez-vous sur le territoire ?
On voit en effet un attrait plus fort de personnes qui n’auraient pas, à un moment donné, regardé cette filière, dans la perspective soit de créer…