Pourtant durement touchée par la crise du Covid, l’hôtellerie n’a pas sombré. Certains éléments dénotent même une bonne résistance du secteur, d’après In Extenso. Le cabinet d’expertise comptable a présenté, le 19 octobre, avec la CCI Nantes St-Nazaire, le résultat de sa traditionnelle étude et organisé une table-ronde intitulée « Un pas de côté pour mieux repartir » à l’occasion du salon Serbotel. Plusieurs constats ont ainsi été dressés : malgré un net ralentissement des mises en marché en 2020, avec un rattrapage qui devrait s’opérer en 2021 et 2022, on n’a pas assisté à des défaillances en série. Et en dépit de la crise, peu de projets ont été remis en cause, grâce notamment à la confiance des investisseurs et des banques. Autre leçon de la période : pendant le Covid, les établissements ont su tenir leurs prix moyens.
En 2019-2020, période examinée par In Extenso, ce sont 18 hôtels qui ont été créés dans le grand Ouest, plutôt dans le haut de gamme, et proposant une offre bien-être importante, adaptée à la période. La qualité perçue de l’offre est d’ailleurs l’un des points forts de l’Ouest : les métropoles régionales comme Nantes, Angers ou Le Mans sont légèrement au-dessus de la moyenne nationale (7,9/10 contre 7,8/101), tout comme les grandes agglomérations de la région (Saint-Nazaire, La Roche-sur-Yon, Cholet…), la campagne et le littoral.
VERS UN RETOUR PROGRESSIF À LA NORMALE
Et alors que la crise s’éloigne, les professionnels commencent à entrevoir le bout du tunnel. Depuis le début de l’année, malgré des retards liés notamment à l’allongement de la durée des travaux sur certains projets, 93 hôtels ont été mis en marché en France, soit plus de 6 000 chambres, contre près de 7 000 en année normale. Et les performances de l’été sont bonnes (+2 % de CA par rapport à 2019 hors grandes agglomérations), en…