Chasseurs de tête sur les réseaux sociaux, débauchage… Depuis deux ans, la bataille des compétences fait rage dans le secteur du numérique. « Un phénomène national, qui n’est pas propre à Nantes », observe Francky Trichet, vice-président de la métropole en charge du numérique.
Ce manque de talents freine la croissance des entreprises, en particulier des start-up, dans un contexte où la filière numérique nantaise est arrivée à maturité. Nantes est aujourd’hui troisième en termes d’emploi après Paris et Lyon avec 28000 salariés.
« 10 000 emplois ont été créés en sept ans, rappelle Fabrice Roussel, premier vice-président de la métropole en charge du développement économique. Et le nombre d’entreprises est aussi en progression.» La filière entrevoit une potentialité d’un millier d’emplois à venir. Ainsi, Doctolib (250 personnes à Nantes) programme une vingtaine de recrutements par mois cette année, quand iAdvize (220 salariés) compte une quarantaine de postes à pourvoir dans les prochains mois. Le métier de développeur est le plus recherc…