Pourquoi Trivalis a-t-il élaboré un nouveau projet de gestion des déchets ?
Peu de temps après leur arrivée à la tête de Trivalis (qui regroupe 17 collectivités, NDLR) en octobre 2020, le président Damien Grasset et ses élus ont rapidement cherché à définir une stratégie allant au-delà de la fin du mandat prévu en 2026, avec pour ambition d’optimiser au maximum nos déchets, tout en réduisant notre impact carbone et en développant les énergies alternatives. Le principal objectif reste bien évidemment de continuer à produire moins de déchets. En Vendée, même si la poubelle se réduit, nous avons encore à traiter pratiquement 500 000 tonnes de détritus par an. C’est pourquoi il y a un grand volet prévention et limitation. Mais alors que l’on parle beaucoup de la politique du zéro déchet, aujourd’hui nous souhaitons travailler sur différents axes pour que les déchets puissent devenir de vraies ressources, en les exploitant dans les bonnes filières.
Pouvez-vous nous donner quelques exemples d’actions déjà engagées ?
Afin de contribuer au développement des énergies renouvelables, nous avons créé en 2020 la SEM Vendée Tri Énergie. Il s’agit de valoriser notre patrimoine, notre bâti vers ces énergies. Nous allons continuer à installer des centrales photovoltaïques sur d’anciens sites d’enfouissement de déchets, des terrains impropres à l’agriculture, qui s’étendent sur plusieurs dizaines d’hectares dont nous avons une obligation de suivi post-exploitation . Concernant la valorisation ultime de nos déchets, sur le site de Trivalandes à Saint-Christophe-du-Ligneron, nous avons lancé le chantier d’une unité de production de combustibles solides de récupération (CSR) qui sera opérationne…