« Je crois que beaucoup de Français aspirent aujourd’hui à travailler différemment », indiquait Gabriel Attal au journal L’Opinion le 31 janvier dernier, en lançant une expérimentation de la semaine de quatre jours chez les agents de l’Urssaf Picardie. Selon le ministre des comptes publics, « la semaine de 35 heures en quatre jours […] peut être moins de temps passé dans les transports, moins de stress, et au final, plus de bien-être au travail. […] Pour les employeurs, cela pourrait aussi être un gage d’attractivité et de plus grande productivité. » D’après l’étude Ce que veulent les candidats en 2023[1], réalisée en novembre dernier, 43 % des salariés français se disent favorables à la mise en place de la semaine de quatre jours. Côté employeurs, ils sont 22 % à déclarer avoir proposé le dispositif à leurs collaborateurs. 35 % envisagent de l’expérimenter d’ici la fin de l’année.
« Du temps libre en semaine »
Mais qu’entend-on précisément par semaine de quatre jours ? Le dispositif consiste à organiser le temps de travail de ses collaborateurs sur quatre jours au lieu de cinq et ainsi de leur faire bénéficier de trois jours de repos par semaine, sans perte de salaire. Depuis plus d’un an, Cadremploi s’intéresse aux entreprises qui ont décidé de se lancer. Parmi elles figurent le groupe lyonnais LDLC[2] qui compte une centaine de magasins en France, notamment à Orvault, Sai…