Dans le contexte où 82 % des entreprises françaises disent avoir rencontré des difficultés pour recruter des cadres au 2e trimestre 2022¹, retenir les talents et garantir la pérennité des embauches apparaît comme un enjeu crucial. Loin d’être anecdotiques, les démissions précoces de cadres, intervenant durant les 48 mois suivant leur prise de fonction, imposent en effet aux entreprises de relancer un processus coûteux en temps et en ressources, pour un résultat et une durée jamais garantis.
Si l’étude de l’Apec révèle que 56 % des cadres français considèrent que démissionner trop tôt d’un CDI peut être pénalisant pour leur carrière, 22 % d’entre eux l’ont déjà fait au cours des dix dernières années. Et 12 % l’ont quitté durant leur période d’essai. Sans surprise, ces démissions précoces sont nettement plus nombreuses chez les cadres de moins de 35 ans. Ainsi, 42 % d’entre eux ont démissionné d’un CDI dans les deux ans suivant leur prise de poste contre 19 % des 35-54 ans et 6 % des 55 ans et plus. « Les tendances qui ressortent de cette étude se vérifient parfaitement dans les Pays de la Loire puisque les démissions précoces ont effectivement concerné près d’un…