Les TPE et PME de Loire-Atlantique subissent les premiers dommages collatéraux du conflit russo-ukrainien. C’est ce que constate Christophe Durand, le nouveau président de la Confédération des petites et moyennes entreprises de Loire-Atlantique (CPME 44) : « Avec le Covid, c’était déjà compliqué de s’approvisionner. Mais depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, ces difficultés sont devenues exponentielles et c’est carrément la panique à bord pour de nombreux dirigeants. C’est d’autant plus inquiétant qu’en dehors des services, toutes les filières sont concernées : agroalimentaire, industrie, bâtiment, travaux publics… Ainsi, plus de la moitié de nos adhérents sont impactés par ces problèmes d’approvisionnement, ce qui contraint certaines entreprises à envisager le chômage technique ou partiel. Nous avons par exemple un adhérent qui est spécialisé dans la gestion des fluides dans la maintenance industrielle. Il y a une semaine, il ne savait pas quand il allait pouvoir s’approvisionner en tubes car son fournisseur, basé en Europe de l’Est, était en rupture de stock. La conséquence, c’est qu’il passe désormais son temps à courir après les pièces, qu’il n’en trouve pas suffisamme…
Les TPE-PME victimes collatérales du conflit en Ukraine
Confrontées à des problèmes d’approvisionnement et des hausses de coûts des matières premières difficiles à répercuter, des TPE et PME de Loire-Atlantique souffrent. La CPME 44 appelle fournisseurs et donneurs d’ordre à la solidarité.

Les nouveaux administrateurs de la CPME 44 élus lors de l’assemblée générale du 24 mars dernier (de g. à d.) : Fabienne Riou (Conseil R), Fabrice Perrocheau (Weeride-Europe), Leïla Limam (Co-Incidences), Joëlle Laugier (J.Laugier), David Guiheux (3 G Industrie), Pascale Camard (Nantaise de flexibles), Pascal Braguier (Discount DJ), Christophe Durand (président CPME 44), Céline Geffray (L’Orange Carré), Benoît Roch (président délégué CPME 44). © D. R.