J’assume d’être à contre-courant
Vous êtes Bretonne, vous venez de Normandie. Que pensez-vous de notre territoire ?
Je viens de la pointe du Finistère, plus précisément du Conquet, c’est-à-dire du bout du monde. Une localisation qui a forcément eu des impacts sur mon tempérament… Après, c’est la mer, donc si vous ne vous bougez pas, si vous ne prenez pas votre destin en main, si vous n’allez pas au-devant des autres, il ne se passera rien. C’est pour cela que je me sens bien en Loire-Atlantique et en Vendée : j’ai le sentiment de retrouver une terre d’entrepreneurs.
Quand je suis arrivée, ce qui m’a le plus marquée, c’est la démographie du territoire : c’est une région très attractive, avec une dynamique de consommation et de création d’entreprises réelle.
Justement, quel bilan faites-vous de cette première année ?
En 2019, on a recruté 200 personnes, dont 60 en emplois net. À l’heure où l’on parle partout de fermetures d’agences, j’assume d’être à contre-courant. C’est un choix audacieux, mais je crois en notre territoire. J’estime que, oui, on peut avoir un retournement de croissance globalement, mais certains territoires peuvent s’en sortir mieux que d’autres et ce…