Le cinéma a toujours été un miroir des sociétés, un espace où l’on questionne le monde autant qu’on le raconte. Au Festival du cinéma espagnol de Nantes, la politique s’invite cette année non plus seulement à l’écran, mais aussi en coulisses. Confronté à une baisse brutale des subventions publiques, l’événement a dû revoir son ambition à la baisse, réduisant sa durée de deux jours et supprimant la compétition de courts-métrages. « Le festival a toujours été politique », rappelle Pilar Martínez-Vasseur, codirectrice de l’événement. Une affirmation qui prend tout son sens cette année, alors que la programmation fait écho aux grandes questions sociétales et aux tensions de notre époque.
Cette 34e édition doit, en effet, composer avec la suppression de la dotation de la Région Pays de la Loire et la baisse de subventions…