Après trente ans d’activité, le cinéma Renaissance, géré par l’opérateur Cinéode, fermera les portes de ses trois salles à la mi-novembre. Son directeur, Matthieu Chaugne, prendra la tête du nouveau complexe Grand Écran, qui sera deux fois plus vaste, place de Verdun. Le gros œuvre, confié à l’entreprise Guillebeaud Bâtiment, est achevé à 99 %. L’ouverture du nouveau cinéma de Fontenay-le-Comte s’inscrit dans la stratégie de développement régional de Grand Écran. Après Montaigu-Vendée en juin 2024 et La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes, en novembre 2024, il s’agit du troisième site de la société dans les Pays de la Loire.
Le cinéma bénéficiera de la salle premium CINÉMAX®, gage d’un haut niveau de confort : gradinage renforcé, projecteurs 4K laser ou xénon, système sonore immersif Ovation® et éclairages LED. « Nous voulons que les spectateurs plongent littéralement dans le film avec une expérience immersive », insiste Sacha Fridemann, l’un des dirigeants du groupe.
Sacha Fridemann, l’un des dirigeants de Grand Écran, table sur 120 000 à 150 000 spectateurs annuels à Fontenay-Le-Comte. MATHIEU MARIN – IJ
Cinq à six recrutements prévus
Basé à Limoges depuis quatre générations et disposant aussi d’une antenne à Bordeaux, Grand Écran s’est développé dans le Sud-Ouest, avec notamment des cinémas à Langon, Arcachon et La Teste-de-Buch. Le groupe exploite aujourd’hui 14 cinémas, totalisant 109 écrans et environ 2,5 millions de spectateurs annuels. Sa stratégie repose sur des complexes de taille intermédiaire, entre cinq et huit salles. « Notre objectif est de compléter l’offre existante sans la déséquilibrer », explique Sacha Fridemann, qui table sur 120 000 à 150 000 spectateurs par an dans la capitale du Sud Vendée. Pour accompagner cette fréquentation, six recrutements sont prévus.
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Pour le maire Ludovic Hocbon, l’enjeu est clair : « Il nous fallait un cinéma plus moderne pour notre bassin de vie, qui représente environ 70 000 habitants. Jusqu’ici, beaucoup de Fontenaisiens allaient à La Rochelle, Niort ou La Roche-sur-Yon. Aujourd’hui, nous voulons qu’ils restent sur notre territoire, en venant voir un film, puis flâner en ville et profiter de nos commerces. »
