C’est une feuille de route, au moins méthodologique, que dresse l’Auran à travers une étude (2) de son Observatoire partenarial de la transition énergétique. « La mise en œuvre de trajectoires locales, permettant d’atteindre l’objectif d’une baisse rapide et massive des émissions de gaz à effet de serre, reste encore
à construire dans la durée », observe l’agence, qui invite les territoires de Loire-Atlantique à « passer à l’action » et à « mobiliser tous les acteurs », dans une synthèse de 16 pages téléchargeable sur son site internet. « Les ménages et les entreprises, aujourd’hui très largement convaincus de la nécessité d’agir, ont néanmoins besoin de repères. » Ils doivent pouvoir s’appuyer sur « un cap clair, mesurable et évaluable », écrit l’agence.
Des énergies renouvelables marginales
Avant l’action, place aux constats. La Loire-Atlantique consomme chaque année 30 TWh d’énergie, dont près de 90% sont issus de sources importées ou émettrices de gaz à effet de serre. Les produits pétroliers en représentent encore 43%, suivis par l’électricité (26%) et le gaz naturel (22%).
À quoi sert cette énergie ? Aux transports (36%), aux logements (31%, chauffage essentiellement), à l’industrie (16%), au tertiaire (13%) et à l’agriculture (4%).
Quid des énergies renouvelables produites localement ? Même si leur croissance est « forte » depuis dix ans, elles ne représentent que 7,5% des consommations d’énergie dans le département, avec de nettes disparités selon les intercommunalités : Carene (3,1%) e…