Un moyen d’anticiper et d’accompagner les grands défis posés par la densification de l’urbanisation et l’urgence climatique. Les enjeux identifiés portaient sur deux grandes thématiques : les usages, notamment l’évolution des modes de vie, et le bas-carbone. Sur près de 70 start-up inscrites, sept ont été sélectionnées par un jury d’experts le 5 juillet à Paris. Parmi elles, une Nantaise : ThermiUp. Cette start-up permet d’économiser 30 % d’énergie sur le chauffage de l’eau sanitaire en utilisant la chaleur des eaux usées. Elle a en effet développé un dispositif d’échange d’énergie entre les eaux grises, c’est-à-dire les eaux usées issues de la consommation domestique et faiblement polluées, et les eaux fraîches. « En moyenne, l’eau d’une douche est à 37°C et refroidit légèrement à la sortie : elle arrive à environ 32°C dans notre dispositif », précise la start-up. L’eau fraîche est en moyenne à 14°C. Avec l’échangeur ThermiUp, elle est préchauffée à 25°C. Les douches représentant environ 80 % du besoin en eau chaude sanitaire, l’échangeur permet ainsi d’économiser un tiers de l’énergie nécessaire à la production d’eau chaude. En plus de 4 000 € de dotation financière, la start-up nantaise qui emploie désormais six salariés va « bénéficier de mises en relation avec des filiales du groupe Crédit Agricole Immobilier, qui deviendront potentiellement nos clients de demain », s’est réjoui Philippe Barbry, le fondateur dont l’entreprise, créée en 2018, a également été le 7 juillet finaliste du grand prix de l’innovation et du développement durable.
Thermiup, lauréate des startup de la ville de demain
La start-up nantaise ThermiUp fait partie des quatre lauréates de l’appel à candidatures “Inventer la ville de demain” lancé par le Crédit Agricole Immobilier.