EMC2 organise la deuxième édition de Ride. Pouvez-vous revenir sur la raison d’être de cet événement ?
Ride, ce n’est pas un concept, mais la conséquence d’un constat que l’on a pu faire en fonction de ce qu’on venait nous dire au pôle EMC2, qui accompagne les acteurs industriels dans leurs projets d’innovation et de transformation depuis 2005. Et ce constat, c’est que beaucoup d’industriels étaient inquiets, notamment en 2020 au moment du Covid, parce qu’on a beaucoup tiré sur l’industrie. Elle était alors considérée comme la source de tous les maux, alors que notre credo, c’est que c’est l’industrie qui façonne l’économie. On fait face à une vision manichéenne selon laquelle l’industrie c’est blanc ou c’est noir. Avec aussi un paradoxe dans l’esprit des gens : on dit qu’il faut relocaliser, mais en même temps on a le Zéro artificialisation nette. Du coup, où met-on les usines ? C’est comme ça que l’on a sorti en juin 2020 le Manifeste pour une industrie écoresponsable autour de cinq axes : sobre et écologique, centrée sur l’humain, efficiente et innovante, collaborative et solidaire et, enfin, stratégique et souveraine. Ces axes, on y travaille au quotidien dans le pôle, et Ride c’est aussi l’occasion de mettre tout cela en musique.
Quelle est la thématique de cette deuxième édition ?
Le fil rouge cette année c’est “la résilience industrielle, nouveau paradigme de la transformation des entreprises“. On vit un chapelet de crises, mais nous on part du principe que de to…