Comment vont les professionnels de la communication ?
Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne selon la typologie d’acteurs, qu’ils soient annonceurs, agences ou freelances. Du côté des annonceurs, la plupart ont arrêté de communiquer. Au début du confinement, beaucoup n’ont pas osé faire du démarchage, d’autres ont donné la priorité au sanitaire et pour tous, il était hors de question de parler business. Résultat : pour l’audiovisuel et la presse, la publicité s’est écroulée. D’autant plus que l’événementiel, qui constitue une source importante de communication, a été mis à l’arrêt. Ceux qui ont communiqué malgré tout l’ont fait sur les valeurs des marques. Ça se faisait un peu avant, mais là on assiste à un inversement : la RSE est devenue le noyau dur de la communication, avec la mise en avant du local, de la solidarité.
Seul le digital a été épargné, les annonceurs ayant pour le coup, pendant cette période de confinement, pris le temps de comprendre la communication digitale. De Tik Tok à LinkedIn, en passant par Instagram, il y a eu une prise de conscience de la puissance de ces réseaux sociaux et du fait que les annonceurs pouvaient maîtriser cette communication, et ça, c’est plutôt positif.
Et du côté des agences ?
En général, elles ont pris une grosse claque… Dans le secteur audiovisuel et événementiel, la crise a déjà été fatale pour des entreprises, à l’image du standiste BK Event qui comptait une centaine de salariés. Pour certaines agences, le printemps constitue la mo…