Pouvez-vous présenter Imagination Machine ?
On a commencé fin 2017 et, au début, l’idée était d’être un accélérateur de start-up avec le soutien d’investisseurs nantais.
En parallèle, on a mis en place un modèle studio : on cherche des entrepreneurs sans projets, des gens talentueux, ambitieux. De notre côté, on a nos propres concepts. Puis, ensemble, on essaie ces concepts. C’est le cas des Mini Mondes, par exemple. On avait identifié une opportunité de créer une nouvelle gamme de jouets, mais on n’avait pas identifié le concept, la stratégie. C’est l’équipe que l’on a recrutée qui a creusé l’opportunité avec nous en suivant une méthodologie : on a étudié les opportunités de marchés, puis testé plein d’idées avant de lancer le projet. Les tests marché sont allés au-delà de nos attentes et on a décidé de lancer la commercialisation.
C’est ce deuxième modèle d’Imagination Machine qui a bien fonctionné.
En quoi est-ce différenciant ?
On permet aux gens d’entreprendre avec beaucoup moins de risques, un concept qui existe depuis une vingtaine d’années aux États-Unis. Il n’y a pas beaucoup de studios, ou alors il s’agit de modèles avec des entrepreneurs qui ont déjà réussi. C’est difficile à lancer avec des primo-entrepreneurs : il faut une méthodologie et un état d’esprit qu’on n’apprend pas dans une école de commerce. C’est plutôt quelque chose qu’il faut vivre ! Et pour recruter les bons talents…