Le 5 octobre 2021, le comité des Floralies créait la surprise en annonçant son partenariat avec le Département de la Vendée et de facto, la délocalisation de l’événement organisé depuis 1956 à Nantes, et depuis 1971 au parc des expositions de la Beaujoire.

rédéric Fourrier, président du Comité des Floralies (c) Comité des Floralies
« Il faut savoir se renouveler, donner une autre image, créer de nouvelles dynamiques. Depuis plusieurs années, nous menions un certain nombre de réflexions afin de faire évoluer notre projet pour être plus proches de la nature. Jusqu’à présent, il fallait par exemple faire entrer entre 3 et 4 000 m3 de terres dans des halls avec des engins. Nous n’aurons plus cela désormais », commente Frédéric Fourrier, président du comité d’organisation. Quasiment dès la fin de la précédente édition en 2019, lui et son équipe sont partis en quête d’un nouveau lieu pour accueillir les Floralies. Une vingtaine de sites en Pays de la Loire ont été visités, dont le Logis de la Chabotterie sur lequel les organisateurs ont jeté leur dévolu : « Il s’agit d’un site majestueux qui comporte un certain nombre de qualités. D’une superficie de 48 hectares, il est installé au cœur d’un milieu naturel tout en étant facile d’accès, à mi-chemin entre Nantes et La Roche-sur-Yon[1], et offre de multiples possibilités pour l’organisation de notre manifestation. »
« Un enjeu économique majeur »

Mireille Hermouet, conseillère départementale du canton d’Aizenay ©D.R
Accueillant tous les cinq ans plus de 200 000 visiteurs, les Floralies constituent pour le département, une véritable opportunité de générer d’importantes retombées économiques. En 2019, 72 % du public était venu à Nantes spécialement pour assister à l’événement et un quart avait couplé sa visite avec un séjour dans la région. Si 65 % des visiteurs venaient du grand Ouest, la France entière était représentée ainsi que plusieurs pays étrangers, le Royaume-Uni, l’Allemagn…