Comment vont les entreprises de la santé du grand Ouest ?
Le pôle va globalement bien, avec toujours de nouvelles sociétés qui émergent chaque année. En 2022, 11 nouveaux membres ont rejoint Atlanpole Biotherapies, qui en revendique désormais près de 200. D’après le panorama France Biotech qui existe depuis 20 ans, le grand Ouest arrive deuxième sur le plan national derrière l’Île-de-France en nombre de sociétés biotech. C’est un résultat dont nous sommes fiers car il récompense une vingtaine d’années de travail.
Néanmoins, la situation est différente en fonction des typologies d’entreprise. Il y a d’un côté celles qui ont atteint un niveau de maturité suffisant pour générer du chiffre d’affaires. Elles sont capables de s’autofinancer depuis plusieurs années et affichent de très belles croissances et vont naturellement vers le statut d’ETI.
De l’autre côté, il y a les sociétés qui sont encore dans leur phase de recherche. Pour les mener à bien, ces dernières doivent régulièrement aller chercher des financements auprès de capitaux risqueurs. Mais la période est tout sauf idéale pour le refinancement…
Quels sont les points faibles de la filière à l’heure actuelle ?
Le pôle souffre de n’avoir qu’un seul investisseur spécialisé dans le domaine des sciences de la vie sur son territoire, Go capital. Le grand Ouest manque d’investisseurs dans la santé. Vu le nombre de sociétés et de projets sur le territoire, il nous en faudrait plutôt deux ou trois, comme c’est le cas dans la région Rhône-Alpes. C’est la raison pour laquelle je pense que les quat…