Après un premier trimestre en hausse de 10,9 % par rapport à la même période l’an passé, le groupe alimentaire LDC a enregistré un second trimestre en progression de 20,5 % en valeur à 1 767,4 millions d’euros contre 1 466,9 millions d’euros à période comparable en 2024-2025. Les volumes commercialisés sur la période sont en croissance de (+ 20,7 %) portés par l’international.
Les ventes se portent bien. Sur le premier semestre de l’exercice, elles s’élèvent à 3 450 millions d’euros contre 2 984,6 millions d’euros à trimestre comparable. Soit une progression de 15,6 % en valeur. Les volumes commercialisés affichent une hausse de 14 % en intégrant les acquisitions.
Le secteur de la volaille s’inscrit dans cette tendance haussière avec un chiffre d’affaires de 1 139,5 millions d’euros, en hausse de 7,5 % comparé à 2024. Sur le semestre, les ventes progressent de 6 %. Tous les circuits de distribution ont contribué à la croissance. En GMS, qui pèse 54 % dans le chiffre d’affaires global, l’activité progresse de 5,6 % en valeur et 1,3 % en volume.
LDC affiche également de belles performances à l’export. Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre (avril à juin 2025) ressort à 328,1 millions d’euros, soit un bon de 77,9 %, avec des volumes qui croissent de 54,9 %. Les dernières acquisitions (Indykpol, Calibra, Konspol et ECF en 2024), ne seraient pas étrangères à ces bons résultats. Sur le semestre, le chiffre d’affaires atteint 6 112,2 millions d’euros, contre 368,9 millions d’euros à la même période en 2024, en hausse de 66 % en valeur et 47,1 % en volume.
A contrario, l’activité traiteur est plus fragile, avec un chiffre d’affaires en recul de 2,7 %, à 216 millions d’euros, au deuxième trimestre. L’intégration du groupe Pierre Martinet, au 1er juin dernier, aurait permis de sauver les meubles. L’entreprise enregistre en effet une performance de 7 % en volume sur le trimestre. Dans ce contexte, le groupe sarthois confirme ses objectifs pour l’exercice 2025-2026 : franchir le cap des 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires et réaliser un EBITDA de près de 560 millions d’euros.
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