L’histoire commence souvent par un doute, une zone d’ombre ou une question qui reste en suspens. À Maubreuil, ce sont les dirigeants eux-mêmes qui ont donné la première pièce du puzzle. Augustin Lombard, jeune codirigeant de la Brasserie du Bouffay, a raconté sa reprise d’entreprise : un moment où l’enthousiasme côtoie l’incertitude. « Regarder sous le capot permet d’éviter les problèmes plus tard, dit-il. L’avocat a été primordial pour nous, il a une vision globale des deals. »
À ses côtés, Stéphane Brément, dirigeant associé de Tandem France & Goldy’ Security, a décrit un tout autre défi : celui de la transmission humaine. « Ce n’est pas l’entrepreneur qui absorbe l’équipe, c’est l’équipe qui absorbe l’entrepreneur, confie-t-il. Pour réussir, il faut être accepté, embarquer tout le monde et communiquer une nouvelle vision. »

Augustin Lombard et Stéphane Brément. ALBERTO RODRIGUEZ PEREZ – IJ
À mesure que les récits émergeaint sous la conduite de Laëtitia Blanchard, directrice de l’Informateur judiciaire, une idée prenait forme : derrière chaque décision de gestion, de financement ou de structuration, il y a une articulation de compétences. Et certaines de ces articulations n’apparaissent qu’en croisant les regards.
Cette intuition est précisément à l’origine de ces Journées interprofessionnelles. « L’an dernier, nous avons posé les premières pierres de cette dynamique collective », rappelle Valérie Gerbault, présidente de la commission Entreprises de l’Ordre des experts-comptables des Pays de la Loire, qui souligne cette année « la néce…