La région nantaise est réputée pour son attractivité, est-elle au rendez-vous pour épauler les cheffes d’entreprise ?
Au niveau national, les statistiques donnent 30 % de femmes créatrices d’entreprises. En Loire-Atlantique, on est plus près des 40 %. Nous avons la chance d’avoir des femmes à la tête de Nantes Métropole et de la Région. C’est peut-être une des réponses au fait que, sur notre territoire, nous avons plus de femmes dirigeantes. Et la Région des Pays de la Loire finance beaucoup nos actions « cheffes by CPME », tout comme plusieurs partenaires tels que BNP Paribas, AG2R La mondiale, Orange. Les prescripteurs, comme la Banque de France et la CCI donnent aussi de l’écho à ces actions sur le territoire.
Quels points durs identifiez-vous dans le parcours d’une cheffe d’entreprise ?
Le tout premier obstacle identifié est le manque de confiance. On ne s’autorise pas, on n’ose pas. Mais il y a aussi la question de l’organisation de la vie privée et de la vie professionnelle, avec les enfants. On relève aussi un frein pour se développer, entrer dans des réseaux, participer à des afterworks… Dans notre culture, se permettre d’investir, emprunter, contracter des dettes, on…