« Les entreprises ont de quoi répondre au marché en termes de production de composants pour la construction bois », assure Maxime Baudrand, prescripteur Bois Construction chez Fibois[1] Pays de la Loire, la filière bois régionale.
Paradoxalement, alors que la crise du logement ne cesse de prendre de l’ampleur, les entreprises de la filière construction bois tirent un peu mieux leur épingle du jeu.
« Par rapport à d’autres matériaux, elles souffrent beaucoup moins. Notamment dans le domaine du logement collectif où il y a une vraie dynamique de développement du bois à l’échelle des Zac. Comme celle de Pirmil-les-Isles à Rezé, avec la prévision d’un rythme de construction soutenu de mille logements tous les cinq ans pendant quinze ans soit un total de 300 000 m2, avec une forte proportion du bois dans ces opérations. Sur l’île de Nantes, quartier République, et autour du futur CHU, des programmes immobiliers sont fléchés bois. Mais ces projets sont très exigeants sur le plan réglementaire. C’est sans doute le petit bémol qui les freine techniquement et économiquement. La réglementation incendie, en pleine révision, comme pour les autres matériaux, a un impact en termes technique et économique », souligne Maxime Baudrand.
L’avenir est dans la rénovation
Face à un marché de la…