À qui s’adresse les Bureaux du cœur ?
On propose un sas à des personnes proches de la réinsertion. On ne peut pas apporter notre aide à tous ceux qui sont dans la rue, car il y en a qui ont des problèmes psychiatriques et d’addiction, mais on peut en aider entre 20 et 30%. L’intérêt, c’est de remettre les gens dans un contexte qui les emmène vers la réinsertion en leur proposant un espace individuel. Ça permet aussi d’offrir une solution d’urgence, par exemple à des femmes qui subissent des violences conjugales. C’est quand même mieux de se retrouver dans les locaux d’une entreprise que dans un foyer ou dans sa voiture…
Comment est née l’association ?
L’idée est venue assez naturellement. Elle est la conjonction de trois choses. Il y a d’abord eu ma femme qui voulait héberger un migrant, mais je n’étais pas très chaud… Puis, un jour, je me suis fait la réflexion en voyant une femme que je croisais matin et soir et qui dormait sur une bouche d’aération, que j’aurais pu lui ouvrir nos bureaux. Enfin, c’est l’énergie de mes copains du CJD avec lesquels on s’est dit qu’il y avait quelque chose à faire. Avec une dizaine d’entre eux, on a bordé le concept et on l’a présenté à des associations qui s’occupent de SDF et de personnes en difficulté de logement. Elles nous ont dit que le problème c’éta…