Le chiffre est dérisoire et interpelle : 2%. Il correspond à la part de la consommation d’électricité couverte par l’énergie solaire en Loire-Atlantique en 2017, selon une étude dévoilée il y a quelques jours par l’Auran (Agence d’urbanisme de la région nantaise).
Autre constat de l’agence : le parc solaire du territoire, même s’il croît (+14% par an entre 2011 et 2017), le fait à une moindre mesure qu’à l’échelle nationale (+20%).
En cause : le déficit de grandes installations pénalise la production d’énergie solaire, 97% des installations actuelles étant de faible dimension. Ce sont en effet les panneaux photovoltaïques des particuliers qui constituent la quasi-totalité des installations en fonctionnement.
« Les 15 plus importantes installations en fonctionnement concentrent 20% de la production solaire (…). Malgré leur faible nombre, ces grandes installations permettent de peser fortement sur la production électrique solaire à l’échelle locale », souligne par ailleurs l’étude de l’Auran, qui poursuit : « Le potentiel mobilisable sur les grandes toitures de la métropole représente 20% du potentiel…