Après le bonus réparation pour les appareils électriques et électroniques lancé en 2022, l’État s’attaque à la garde-robe des Français. Il vient en effet de déployer le 7 novembre sur le plan national un dispositif similaire à destination du textile. Objectif : inciter les Français à prolonger la vie de leurs vêtements et chaussures en les faisant réparer à moindre coût.
Gérante du magasin Rapid’Couture rue Paul-Bellamy à Nantes, Laura Paul a expérimenté ce dispositif en avant-première : « Nous avons effectué une phase de test de deux semaines en avril dernier avec des résultats très positifs à la clé : quand on le présentait à nos clients en leur expliquant qu’on ne savait pas s’il serait véritablement déployé, ils rentraient chez eux vider leurs placards et revenaient nous apporter des tas de vêtements à réparer. »
« Les réparations redeviennent accessibles »
Un peu plus d’une semaine après son lancement officiel, les premiers retours sont « très encourageants » pour Laura Paul : « Le dispositif a été très bien accueilli par le public et m’a amené un afflux de nouveaux clients. En revanche, je ne sais pas précisément dans quelle mesure car je n’ai pas suffisamment de recul. Ce qui est sûr, c’est que de nombreuses personnes qui ont entendu parler du bonus viennent se renseigner pour savoir quelles pièces sont concernées et comment les réparations sont prises en charge. Je suis convaincue qu’on va les voir revenir d’ici peu… Grâce au bonus, on va donc sauver de no…