Une activité prometteuse et puis le grain de sable qui fait tout basculer. Face aux difficultés qui s’accumulent, un jour d’octobre 2022, Muriel Adjiman a dit stop et s’est rapproché du Tribunal de commerce de La Roche-sur-Yon. Une décision qui l’a plongée dans une détresse psychologique profonde. Et c’est grâce au soutien de l’association Apesa 85 que l’entrepreneure vendéenne a pu relever la tête.
« En 2018, j’ai repris L’Étoile du Lac, un restaurant traditionnel de 50 couverts près de Montaigu. Au début, tout s’est bien passé, témoigne-t-elle. J’ai trouvé du personnel rapidement et la fréquentation était bonne. Puis le Covid est arrivé. Là, tout s’est arrêté brutalement. Le soir même de l’annonce du confinement, l’établissement fermait ses portes pour une durée indéterminée. Or, le lendemain, nous devions être complets et les réfrigérateurs étaient pleins. Combien de temps allais-je pouvoir tenir avec ma petite trésorerie ? »
Deux mois et demi plus tard, à la fin du premier confinement, tous les clients ne sont pas de re…