« Nous sommes partis d’un constat simple. Aujourd’hui, les lycéens des territoires n’ont pas les mêmes chances d’accéder aux grandes écoles, pour des raisons diverses. Notre objectif est de prouver qu’il leur est possible d’aller vers ces cursus » explique Grégoire Nicolleau qui co-préside l’association avec Julie Dugast. Étudiants à Sciences-Po, ils sont eux-mêmes originaires de Vendée. Selon une récente étude de l’Institut des Politiques Publiques[1], alors qu’un tiers des grandes écoles est situé en Ile-de-France, 30% des étudiants de ces établissements ont passé leur bac dans cette région, et plus précisément entre 44 et 57 % pour l’École Polytechnique, HEC, l’ENS Ulm, et l’IEP de Paris. Dans le même temps, d’après un sondage IFOP[2], 49 % des jeunes ruraux déclarent faire des études peu ambitieuses, seulement 33 % pour les jeunes parisiens.
Lever les freins
Pour inverser la tendance, depuis 2019, l’association « De la Vendée aux grandes écoles » qui fait partie de la Fédération nationale « Des Territoires aux Grandes écoles » [3] multiplie les actions, avec en filigrane la volonté d’agir en faveur de l’égalité des chances. Cela passe notamment par des interventions dans les lycées du département. « Il s’agit de lever les freins…